Petite réflexion historique et philosophique

autour d’Halloween (partie 1)

 

 cat halloween pumpkin mustache happy halloween GIF

           Bon, les amis, plus que quelques jours avant LE moment d’avoir la chair de poule : je parle bien sûr d’Halloween ! Et comme je suis une vraie peureuse, je me rassure comme je peux, mais cet article va me donner la frousse…

Êtes-vous prêt à remonter aux origines de cette fête pour le moins étrange ? À comprendre ce qui se cache derrière notre volonté de se faire peur ? c’est parti...

 

 

Il était une fois Halloween :

                Halloween est en fait issu d’une fête celtique vieille de 2500 ans appelée Samain. En effet, en Irlande et en Grande-Bretagne, le calendrier celtique faisait se terminer l’année la nuit du 1er novembre, et cette grande fête venait célébrer la nouvelle année.

 

Les origines celtiques...

Cette période particulière du calendrier permettait selon la légende de créer un passage entre les vivants et les morts. Il était obligatoire de faire la fête durant 7 jours, sous peine de châtiment divin (ça ne rigolais pas !).

 

Les druides organisaient alors des sacrifices pour que le monde des vivants et le monde des morts se rejoignent. Ah, et tout le monde arrosait la célébration d’hydromel, comme il se devait (on reconnait bien là les irlandais !).

 

              Au milieu du 19e siècle, la famine engendrée par la maladie de la pomme de terre fait fuir massivement les irlandais vers l’Amérique : ils emporteront avec eux cette tradition.

Celle-ci sera peu à peu transformée et fera partie intégrante du folklore américain dès la fin du 19e siècle.

Le navet qui sert de lanterne à Jack ‘O Lantern va devenir une citrouille, et les petits américains iront sonner aux portes chaque 31 décembre pour récolter le plus de bonbons possible !

Halloween tel qu’on le connait est donc le fruit de l’immigration… (à méditer 😉)

Immigrants irlandais arrivant à Ellis Island

 

 

 

 

 

 

 

 

À suivre très bientôt : on parlera de notre rapport à la peur et à la mort, du déguisement et du travestissement des règles, et enfin on philosophera avec des monstres, sorcières, zombies et compagnie !

 

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